Trolleybus

Trolleybus

 

Aux côtés des enseignes commerciales clinquantes, des chaînes de restaurations aseptisées et des voitures luxueuses, des centaines de trolleybus quadrillent la capitale moldave, Chisinau. Transportant quotidiennement leur flot d’écoliers, d’alcooliques, d’orthodoxes, d’étudiants, de magouilleurs, de joyeux lurons, de russophones, de roumanophones, de petits patrons, d’ouvriers, de fonctionnaires ou encore de retraités.

Il faut s’acquitter de deux lei auprès du taxator, le receveur, pour un trajet, soit 12 centimes d’euros. Femme ou homme en blouse, rouleau de tickets enroulé autour d’un doigt et liasse de billets à la main, les taxators défient les lois de la gravité dans des trolley-bus brinquebalant. Le trolleybus est le moyen de transport le plus lent mais aussi le plus économique de la capitale, le rendant profondément populaire, et ce malgré le froid qui s’engouffre à l’intérieur.